Tuxtla la paix, Tuxtla Gutiérrez. Une petite ville au sud du Mexique où mes valises se sont posées depuis maintenant quelques semaines. Pas loin d’ici se trouve Saint Cristobal, encore un « pueblo magico ». Ce village me fait beaucoup penser à Oaxaca justement, beaucoup trop d’étrangers à mon gout, en plus il y fait froid, c’est beaucoup plus haut que Tuxtla. Du coup moi et moi même sommes beaucoup mieux ici, où il fait chaud constamment.
Avec l’aide de Luis Enrique qui m’accueille en mes débuts ici, on trouve une petite chambre sur les toits de la ville. Mon coeur a choisi, je louerai cet endroit pour un temps. Ici il y a de quoi s’occuper. Pour commencer l’enseignement. Je fricote un peu avec l’Alliance Française qui s’avère exploiter pas mal les profs étrangers. Mais du coup ici pour ma bonne fortune ce n’est pas les écoles de langues qui manquent et les natifs ne cours pas les rues. Je trouve assez facilement. On me confie une classe pour les samedi matins. Je donne des cours particuliers au directeur d’une autre école qui devient vite un ami avec qui on partage les petits déjeuners sur la terrasse fraiche de l’école. Après la seconde leçon je décide de ne pas le faire payer pour mon enseignement qui se résume plus à un bel échange.
Il me confie par la suite la réalisation du nouveau site internet de l’école et le remodelage de son identité visuelle. J’y travaille et y prend beaucoup de plaisir.
A Tuxtla centre, là où je vis, à quelques blocs il y a la panaderia francesa. FX, un compatriote y travaille depuis quelques mois, il m’apprend à faire du pain. On se lie vite d’amitié avec ce dernier ainsi qu’avec les autres employés de la petite entreprise qui vacille passablement entre les larcins de son propriétaire (un Français aussi) et les périodes de trous. Avec le second investisseur, lui mexicain, on se met d’accord pour la mise en place de cours. 120p les deux heures de cours, pain et café compris, je reverserais 30 pesos à la boulangerie par personne. Si ça fonctionne il y a carrément possibilité de faire de l’argent. En ajoutant le fait que 120 pesos pour deux heures de cours de langue, ici c’est cadeau.
En ce moment j’héberge Fanim, un nouvel ami aussi. Mis dehors par sa mère à cause de ce qu’il nomme son irresponsabilité, il galère. Ca tombe bien, il y a de la place dans cette piole que me prête Luis. J’ai investi dans un matelas gonflable pour mon petit confort et tout roule.