Intro
Le départ et une première partie de la traversée de l'Espagne à roller. De Marid à Cordoba. Pour rappel il s'agit d'un voyage à roller en autonomie de 5000km entre Madrid et Dakar. Matériel vidéo, outils, vêtements, nourritures, eau... Tout est transporté dans une charrette et ravitaillé au fil de la traversée qui prendra plusieurs mois. Le budget logement etant volontairement inexistant, la grande majorité du temps je passe mes nuits a la belle étoile. Couchsurfing et Warmshower sont toutefois des outils autorisés et sont des aident supplémentaire pour faire des rencontres et ainsi découvrir différement les différentes régions traversées. (Et si en plus je peux prendre un douche, c'est le top!)
De retour sur la route
Apres les modifications apportee a la fidéle "charrette de voyage a roller"; Misty devient à présent Mysty. Bon, elle ne passe toujours pas les portes mais maintenant elle ferme, est ornée de nouvelles poignets et marmonne un semblant d'aérodynamisme. SalopardsControle technique passé haut la main, on prendra le bus tout les deux en amoureux en direction de Madrid la nuit du 20 au 21 aout. A noté la petit frayeur au moment du chargement, il à presque fallu se fâcher avec les conducteurs pour qu'ils me laissent charger. Il faut dire que ce genre de bagage n'est pas des plus courant... En tout cas ils ne ferons pas d'argent de poche cette fois-ci. Vamanos!A l'arrivée a Madrid j'ai l'honneur d'être acceuilli par monsieur le consul. Notre entrevue avant le grand départ reléve plus de la rencontre de deux voyageurs passionnés que de quoi que se soit d'officiel, un très bon souvenir.Au moment du départ, évidement les premiers problême techniques se posent, il me faudra quelques heures pour tout régler et enfin pouvoir partir, mais qu'importe; le temps n'a déjà plus la même valeur depuis que je suis à nouveau en terre Iberique. J'attend ce moment depuis des mois, et même si l'idée parait paradoxale : je sais que je vais enfin pourvoir me reposer. Papy et son smartphoneComme pour la sortie de toute grande ville, celle de Madrid est un peu "challenging". Pas encore trop habitué à l'uitilisation du GPS, le mariage de la carte de la technologie moderne ne fait pas bon ménage. Mais encore une fois, ce n'est pas bien important, cette première partie de voyage est justement là pour ce genre de mise au point. Pour le momentToujours dans la recherche d'un certain équilibre entre distance quotidienne et usure physique, les premiers jours se passent vraiment bien. L'impression de beaucoup moins subir se fait resentir très nettement, ca fait maintenant 2 ans que je n'avais pas vraiment pris la route et c'est une très bonne surprise.A mon sens cette amélioration globale de niveau de bien-être est liée à plusieurs facteurs:
Les autres et puis moi
La famille qu'on ne choisi pasUn vrai coup de bol, le soir oú je débarque à Ciudad Real je me laisse entendre dire qu'une compétition de roller aura lieu le lendemain dans la ville. C'est l'opportunité à mon avis de rencontrer des patineurs Espagnols et de faire parler du projet !J'ai l'occasion de faire connaissance avec des passionnés très anthousiastes qui me proposent parfois des points de chuttes à la maison. Ca sera pour une prochaine fois, c'est beaucoup trop loin de ma route mais l'intention suffit à bien réchauffer mon coeur.L'heure étant à la course, Mysty n'attire pas plus d'interêt que ca chez les patineurs, mais retient l'attention de la petite équipe de télé locale qui est là pour couvrir l'évenement :
"Ostia, pero que es eso ?!"Oui, même si Gaïa ne fait plus partit de l'équipage, l'attelage dans son ensemble n'est pas des plus commun, je le concois. Alors, oui, je me met à la place des gens. Et oui, je dois bien admettre que si je ne me connaissais pas, moi aussi je trouverais ca bizarre... Etrange... Suspect... "Vous vendez-quoi monsieur ?"Quoi qu'il en soit, il n'est pas evident de se faire de vrais copains quand on voyage de cette manière, c'est certain. On ne trouve réel soutient et confiance que dans les personnes eyant eux même de la bouteille dans le domaine, les autres sont le plus souvent dominés par la peur. C'est dommage, surtout pour moi. La famille de coeurJe fais une fois du couchsurfing pendant la traversée de l'Espagne, je suis acceuilli chez Manu à Fuencaliente, juste après Cordoba. C'est tout d'abord un vrai plaisir de rencontrer quelqu'un d'aussi amical, le deuxième truc extraordinaire c'est la douche, pour sûr ! Et je dirais qu'en troisième c'est la famille de Manu.Chez l'un où chez l'autre, les membres qui la compose passe la plupart de leur temps libre ensemble. C'est le cas durant ce weekend detente que je passe en leur compagnie. Tous groupés à l'abris du soleil de plomb d'Andalusie, les après-midi se passe doucement, rythmées par les douces vagues de delicieux mets (olives, amandes, saucissons, miel, melon...) récoltés et preparés en famille, pour la famille.Même si chaque lignée porte sa propre histoire, celle qui fait d'elle une entité unique, ce modèle est encore commun en Andalousie, et je trouve ca très beau. La zone de confortAvec Mysty comme dans un grand sac à dos, la régle d'or dans ces premiers temps de reprise c'est que le truc que tu cherches se trouve automatiquement tout au fond...Ce genre de passe est aussi c'est bien entendu 1000% à ranger dans la case "réadaptation". Il est important de mettre à nouveau en place une routine de rangement, rien de bien sorcier. En dehors de ca et des ampoules, encore une fois, c'est avec grande surprise que je deroule la carte relativement facilement comparé aux souvenir des souffrances que je puisse avoir des aventures précedentes.Je me sens donc bien dans la désignation qui avait été donné à cette première partie espagnole : un bon gros échauffement bien costaud.
1 Commentaire
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Une expérience enrichissante pour l’âme,tires en profit, bon courage.